Odile Fix

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Odile Fix est née 1956, elle vit en Haute-Auvergne dans le Massif du Cantal. Outre de nombreux livres d’artistes, tirages limités imprimés en typographie sur une presse à épreuves à partir de ses propres textes ou de ceux d’autres auteurs, poètes et plasticiens, Odile Fix a publié plusieurs recueils en édition courante. En 2008 elle crée les éditions du frau.

« Ce qui s’efface » est la voix familière.

Peindre puis laver des papiers... jusqu’à la trame, presque la déchirure. Dessiner noir, chercher les vibrations des gris, noirs – une obscurité. (Photographier – la nuit). Dessiner l’à peine, chercher la moindre trace, une lumière aveuglante mangerait les choses, les formes. (Photographier en surexposition). 
 

Écrire : poser mots, poèmes – avant qu’un sens ne cristallise.

Être là, juste avant de dire.

Bibliographie

Poésie

  • À rebours de ce que vivre éteint —  avec Mary-Laure Zoss — Coll. Duo, Éditions Les Lieux-Dits / 2023
  • L'étiage des bêtes illustrations d'Odile Fix — Coll. Textes Courts - Éditions Musimot / 2021
  • SeuilsDessins de Farhad Ostovani — Brin e& E Éditeurs / 2020
  • Pierre d'un jour — Linogravures de Clothilde Staës /traduit en arabe par Golan Haji — Éditions Le port a jauni / 2020
  • Scander un peu Coll. La petite porte - Éditions Gros Textes / 2019
  • Boire au bord des rivières noiresÉditions La Porte / 2017
  • Entre le silence et la voixÉditions La Porte / 2014
  • L'autre face du froid, notationsÉditions Paupières de terre / 2013
  • Air blancÉditions Paupières de terre / 2008
  • Les sept soleilsÉditions Manège du Cochon seul / 1996

Anthologies

  • Ce qui reste de nous Éditions Le port a jauni / 2020
  • Le nom de la pierreRevue Triages / 2019

Illustrations

  • Humeurs vagabondesTexte de Rabih el-Atat — coll. po&psy - Érès éditions / 2019

Parcours artistique / Expositions

  • École des Beaux-Arts — Clermont-Ferrand
  • Partage et accompagnement en dessin, peinture, écriture en milieu psychiatrique
  • Livres d'artistes — Éditions pauvre erre

 

 

lumière et ombre, on les voit de dos...
et le corps...
ils s'en vont.

on a beau tenter de déchiffrer les horizons, on ne voit rien.

et le fil du souffle et celui, invisible, qui donne forme au corps, sont perdus.

alors on compte, à chaque avancée des pas
on pose, dépose des traces... gestes, outils, couleurs de nuit, de terre, de cendres.

quand on se retourne, on voit qu'un chemin est dessiné, qui était notre passage.

on ne sait rien de plus, rien de moins.
on était.